LA PRAIRIE, par James Fenimore Cooper
Premières phrases
On a beaucoup parlé et beaucoup écrit, à l'époque, sur la question de savoir s'il était de bonne politique d'ajouter l'immense Louisiane au territoire déjà considérable et encore à moitié vide des Etats-Unis.
Pourquoi ce livre
J'aime la littérature nord-américaine. J'ai trouvé par hasard un groupe facebook, Le Mois Américain 2020. En fonction des thèmes donnés en août, j'avais fait toute une liste de titres pouvant convenir, en cherchant à la fois dans ma PAL, dans le catalogue Gallmeister ou parmi les suggestions faites dans le groupe.
La Prairie était mon choix pour le thème "la figure du cowboy".
Verdict
Quand je pense cowboy et littérature, ce sont Augutus McCrae et Woodrow Call qui me viennent immédatement à l'esprit. J'ai lu Lonesome Dove il y a trois ans. Je me demande encore comment j'ai pu ne pas lire cette saga avant. Je me demande aussi pourquoi il n'y a pas plus de lecteurs qui se ruent dessus.
Malheureusement, dans La Prairie, nous sommes loin de la fresque de Larry McMurtry. Le livre a été publié pour la première fois en 1827, alors que l'auteur avait 38 ans. Est ce pour cela que le style est lourd et désuet au possible ? Ce serait une insulte à tous les grands romans passés... J'ai trouvé les personnages lisses, fades, difficiles à croire réels. Les évènements racontés sont plutôt dramatiques : un convoi d'émigrants qui cheminent dans la plaine et se fait attaquer par des indiens. Pourtant, impossible de céder à la suspension consentie de l'incrédulité. J'avais l'impression de regarder une pièce de théâtre mal jouée, sans émotion.
J'ai lâché l'affaire au bout de 200 pages. A un moment, trop c'est trop. So many books, so little time...
Infos
La Prairie, par James Fenimore Cooper - Ed. Gallmeister 2019, trad. François Happe / parution 1827 pour l'édition originale